Traduction

Depuis sa création en 1996, l'Association FORCED LANDING a pour objectif d'honorer la mémoire de tous les aviateurs qui ont combattu (et souvent donné leur vie) durant la seconde guerre mondiale pour repousser l'occupant nazi et redonner à la France sa liberté. Notre travail se concentre sur le Département de l'Eure-et-Loir (28).

 



BOMBARDEMENTS DE CHARTRES EN 1943/1944

 

Voici la liste des principaux bombardements de Chartres durant la seconde guerre mondiale:

 
15 Septembre 1943: L'Eure-et-Loir connait son tout premier bombardement depuis l'invasion allemande de Juin 1940. L'USAAF bombarde de Chartres à 20H15 par environ 47 Bombardiers américains de type "B-24 Liberator" provenant des 93rd BG et 389th BG (Bomber Group). Ce bombardement est le premier en Eure-et-Loir depuis le début de l'occupation allemande en 1940. L'objectif était le terrain d'aviation de Chartres-Champhol mais de nombreuses bombes tombèrent également sur la Rue des Petites Filles-Dieu.

La cible était précisément les infrastructures de l’école de pilotage des chasseurs allemands nouvellement installée sur le terrain d’aviation de Chartres.

    

 

Bombardement du terrain d'aviation de Chartres le 15/09/1943 (Source: NARA)              Journal "La Dépêche d'Eure-et-Loir du 17/09/1943 (Source: AD28)

 

 

02 Mars 1944: Bombardement du terrain d'aviation de Chartres par les B-17 du 388th BG, du 390th BG et du 100th BG. Cette attaque se fit en deux étapes: une à 16H50 et la seconde à 17H07. Au total, 84 bombardiers formés en 4 vagues de 21 avions groupés par trois, en vol de canards, protégés par 18 chasseurs survolèrent successivement la ville en direction Nord-Ouest, Sud-Est puis larguèrent leurs bombes au-dessus du terrain d'aviation après que l'avion de tête ait lancé des fusées rouges. Après cette première attaque à haute altitude (3500 mètres), les bombardiers repassèrent au-dessus de la ville avant de procèder à la deuxième attaque. Au même moment, les chasseurs bombardent à basse altitude et attaquent à la mitrailleuse la caserne des gardes-mobiles. On dénombra "que" 6 blessés civils, 50 maisons endommagées à Champhol (partie Sud de la voie ferrée) dont 30 totalement détruites, 10 maisons endommagées à La Mihoux (hameau de Champhol) dont 7 totalement détruites, 20 maisons endommagées à Chartres (Quartier St-Chéron et des Filles-Dieu) dont 5 totalement détruites et enfin une maison endommagée au Moulin de Longsault (Lèves). L'Eglise de Champhol est détruites mais le clocher est intact. Les voies ferrées "Chartres-Paris" et Chartres-Gallardon" furent coupées. 168 personnes furent sinistrées. Le lendemain à 08H45, une avion bi-moteur (sans doute un P-38) survola la ville pour photographier les résultats du bombardement.

       

Eglise de Champhol en 1944

 

 

Bombardement terrain de Chartres le 02 Mars 1944 (Source: NARA)

 

Journal "La Dépêche d'Eure-et-Loir du 04 Mars 1944

 

27 Mars 1944: Bombardement à haute altitude (3500 à 400 mètres) du terrain d'aviation de Chartres vers 14H15 par les B-17 du 447th BG, par 26 B-24 du 303rd FG et les B-17 du 379th BG. Trois groupes de 21 bombardiers (63 au total) protégées par des chasseurs, attaquent en direction Sud-Est/Nord-Ouest, chaque groupe larguant successivement sa salve au commandement du chef d'escadrille (fusée rouge). Le bombardement est suivi de 3 attaques au sol à la mitrailleuse effectuées par des chasseurs. Le tir a été gêné par la mauvaise visibilité et le vent. Les ailiers du 1er groupe n'ont pas assez serré, débordant de l'objectif et atteignirent les maisons à l'Ouest. 269 bombes de 250 livres tombés en dehors de l'objectif. Ainsi 400 furent endommagées et détruites à Champhol et à Chartres, Rue St-Chéron, RN 188, Rue de la Croix-Thibault, Rue Hélène-Boucher, Rue Auguste Ganot, Rue Clos-l'Evêque, Avenue de Plaisance, Rue Texier-Gallas, Boulevard de la Porte-Guillaume, Rue Faubourg Guillaume. Le viaduc de la ligne Gallardon est atteint. On compte 4 tués, 7 civils blessés et 14 blessés Sud-Africains (prisonniers hospitalisés).

   

Bombardement du terrain d’aviation de Chartres le 27 Mars 1944, vu depuis la caserne de l’école de la Flak de Lucé

(Collection Marc DOUCET)

 

28 Mars 1944: Le terrain d'aviation de Chartres est pris pour cible par les B-17 du 447th BG. Les dommages sont nombreux et les bombes touchèrent le quartier Saint-Chéron.

    

Bombardement du terrain d'aviation de Chartres le 28 Mars 1944 (NARA)

 

26 Mai 1944: Bombardement du terrain d'aviation de Chartres par deux vagues de B-26 (dont ceux du 387th BG et du 322nd BG). La première attaque eut lieu à 17H45 par trois groupes de 6 B-26 à haute altitude. Un ou deux avions avaient pour mission de bombarder l'embranchement vers Orléans de la ligne "Dreux-Chartres" et Mainvilliers et le Pont de l'Eure de la voie ferrée "Paris-Chartres-Lèves". 15 secondes avant le largage, en passant au-dessus de Chartres, le 5ème B-26 du groupe de tête (B-26 du Lt Robert SMITH du 387th BG, 557th BS) fut touché par la DCA au moteur droit, bombardier largua en urgence ses deux bombes de 900 kg et s'écrasa au Sud-Ouest de la ville. Les bombardiers du second groupe crurent que les deux bombes échappées de l'avion en détresse était le signal de largage et le second groupe largua également ses 12 bombes sur le centre ville de Chartres (Place des Halles et Rue au Lin) causant d'énormes dégâts, beaucoup de morts (50) et l'incendie de la bibliothèque de Chartres. Tirant trop court, d'autres bombardiers touchèrent la basse ville (Porte-Guillaume) et le Bourgneuf. Une seconde attaque eut lieu à 18H10 à haute altitude par 15 groupes de 6 B-26 qui atteignirent leur objectif.

Place des Halles et Rue St-Michel peu après le 26 Mai 1944

 

    

 Incendie de l'Hôtel Montescot

 

La Dépêche d'Eure-et-Loir du 28 Mai 1944 consacre une longue page à ce tragique évènement:

"Une fois de plus, Chartres a été victime des agressions de l'aviation anglo-saxonne. Jeudi, à 18h00, à peine le signal de l'alerte avait-il retenti que des bombes tombaient sur la ville, tandis que nos concitoyens se précipitaient dans les abris. La première émotion passée, chacun pouvait constater l'importance des dégâts. Le centre-ville avait été atteint. L'hôtel de ville flambait comme une torche et le quartier de la place des Halles revêtait l'allure d'un champ de bataille. Une bombe tombée Rue de la Tonnellerie avait broyé quatre maisons de commerce: Chaussures Coop, Armerie Brunet, sacherie Collet et Fémina. Le restaurant normand, place des Halles, étaient complétement écrasé, et deux vastes entonnoirs creusés dans les abords immédiats de la salle de la justice de paix. La rue au Lin et la rue des Côtes ne sont plus qu'un amas de ruines et un enchevêtrement de poutres et de ferrailles. Tous les immeubles sont confondus dans la même destruction. On estime à sept le nombre de projectiles qui put atteindre l'hôtel de ville et à quatre le paté de maisons que forment la rue au Lin et la rue des Côtes. Quant à l'hôtel de ville, nul ne dira jamais la perte irréparable pour notre ville que constituait le bijou d'art qu'était l'hôtel de Montescot. La bibliothèque, qui contenait 150.000 volumes, 1.500 manuscrits, 400 incunables, qui renfermait des oeuvres rarissimes conservées jalousement qui firent l'orgueil d'une exposition récente, a été la proie des flammes... D'autres quartiers de la ville ont été également éprouvés. Des bombes sont tombées dans les jardins à droite de la clinique de M. le Dr De Fourmestraux, creusant deux entonnoirs énormes. Plusieurs immeubles de la rue des Lisses (du n°15 à 19) sont très gravement atteints ou effondrés...Enfin, le quartier du Faubourg Guillaume a, une fois de plus, payé son lourd tribut de ruines et de désolations. Deux immeubles, 11 et 13, Rue du Faubourg Guillaume, ceux de M. et Mme Sauve et de M. et Mme Harenger, ont été détruits.Une bombe, creusant encore un entonnoir très profond, est tombée dans le jardin de M. Riest, au n°5 Rue des Trois-Détours... A Lèves, trois bombes sont tombées non loin de la maisond e M. Goupillon. Une autre bombe est tombée dans la rivière d'Eure, aux Grands-Près. A Mainvilliers, une bombe tombée près de l'église a arrachée les tuiles et causée des dégâts aux immeubles voisins. A Gasville, un incendie s'est déclaré à la suite de la chute d'une bombe...Une bombe de 500 Kg non explosée fut découverte dans la cave de M. Carnis, Rue au Lin".

 

 

03 Juin 1944: Bombardement du terrain d'aviation de Chartres entre 21h15 et 21H45, à haute altitude, par 3 vagues de 36 appareils anglo-américains. L'alerte est donnée à 21H10. La première attaque a lieu à 21H15 par une 1ère formation de 37 appareils (2 groupes de 15 et 1 de 7), la deuxième vague de 30 appareils (2 groupes de 15) arriva à 21h30 et le troisième groupe de 32 appareils (2 groupes de 16) attaqua à 21H40. Les bombes explosives étaient de 250 Kg. Il s'agit des A-20 et B-26 du 409th BG, 410th BG et 416th BG. Le 416th BG se composa de 40 A-20 en deux box: Le 1er box largua 86 bombes à une altitude de 12.000 pieds et le second box largua 76 bombes à 11.450 pieds d'altitude. Les résultats furent jugés bons.

Vue aérienne prise pour la mission du 03 Juin 1944

 

14 Juin 1944: Bombardement des "Trois Ponts" à Chartres à 08H50 par 5 groupes de 9 bombardiers à haute altitude. 100 bombes de 500 kg, 9 tués, 30 blessés, 26 immeubles détruits et 439 immeubles endommagés. Les B-26 du 397th BG participèrent à ce bombardement.

A 20H45, un second bombardement a lieu sur le viaduc des Trois-Ponts par 24 bombardiers. La station d'épuration et de pompage des eaux de la compagnie "Ozone" a été détruite et la ville est privée d'eau (jusqu'au 10 Juillet). Les Rues des Perriers, des Réservoirs, des Comtesses, Saint-Brice, de la Croix Blanche, Jules Siegfried, d'Amilly et de Villeines sont très endommagées.

Le même jour, bombardement du Pont de Bailleau-sous-Gallardon par trois vagues de 12 bombardiers procédant par bombardement massif puis attaque en semi-piqué par 8 chasseurs. 200 bombes, 2 tués, 9 blessés, 12 immeubles détruits, 3 inhabitables et 7 endommagés.

       

Les Trois-Ponts et l'Usine d'eau potable Ozone

       

 

15 Juin 1944: Bombardement du viaduc des "Trois-Ponts" à Chartres, à 08h50, par une formation de 30 B-26 (en 5 vagues de 6 appareils) appartenant au 397th BG et au 344th BG. Environ 60 bombes furent larguées occasionnant d'importants dommages, 2 tués, 14 blessés, 6 immeubles détruits et 53 endommagés. L’Avenue de l’Hippodrome (maintenant le Stade des Bas-Bourgs) est également endommagée. Le tablier du viaduc, coupé aux deux extrémités, a été déplacé d’un coté de 2 mètres et de l’autre, de 4 mètres.

Journal "La Dêpêche d'Eure-et-Loir du 15 Juin 1944

Maison au 75, Avenue Maunoury détruite ce 14 Juin 1944


21 Juin 1944: A 20H45, la gare de triage de Chartres est prise pour cible par quatre chasseurs-bombardiers qui attaquent en piqué successif à basse altitude. Huit bombes de 500 livres furent larguées mais une n’éclate pas. La voie ferrée est endommagée, un blessé est déclaré (le téléphoniste Chedeville reçut un éclat de bombe dans la fesse), un immeuble est détruit et cinq autres sont endommagés. Quatre wagons ont déraillés et deux autres ont brûlé.

Entre autres, une bombe a creusé un énorme entonnoir de 8 mètres de profondeur et 15 mètres de largueur sur les voies ferrées de la gare de triage.

  Journal "La Dêpêche d'Eure-et-Loir du 23 Juin 1944

 

 

21 Juin 1944: Vers 19H30, le camp d’aviation de Chartres subit également un intense bombardement par des projectiles de petits calibres largués par de nombreux bombardiers. Les dommages causés aux pistes seraient relativement faibles, par contre, une vingtaine d’appareils allemands auraient été détruits au sol par incendie, du coté des hangars dits « parapluies ».

La population civile locale souffrit peu de cette attaque car seule une maison située au 73, Rue du Bourg-Neuf fut détruite. Quelques autres maisons situées Chemin de la Croix Jumelin subirent de légers dommages.

Ce bombardement fut mené par 32 B-24 du 486th BG qui larguèrent 629 bombes explosives de 250 livres (soit 79,9 tonnes) à 22.000 pieds d’altitude. Aucune perte et les résultats furent jugés bons.

Journal "La Dêpêche d'Eure-et-Loir du 26 Juin 1944

 

30 Juin 1944: Bombardement du dépôt des machines de la gare de Chartres vers 21H15. Les embranchements de voies ferrées subissent d'importants dommages par des chasseurs-bombardiers américains réparties en cinq vagues de 6 appareils. On dénombre soixante bombes de 500 livres larguées à basse altitude. L'attaque fut si rapide que l'alerte pour protéger la population ne put être donnée et les sirènes ne fonctionnèrent pas, le courant électrique ayant été coupé par l'attaque. Le quartier de la gare fut durement touché avec 6 immeubles détruits et 394 autres endommagés. Les immeubles situés au 3 et 5 Rue Nicole furent détruits et le cinéma Alhambra subit également d’importants dommages. Une bombe détruisit l’entrée et une partie du mur de clôture de l’ancien cimetière Notre-Dame.

Par miracle, on ne dénombra que 11 blessés dont 10 légers par souffle et un grave par éclats. Ce nombre peu élevé de blessés s'explique par le fait que le quartier avait déjà été évacué en raison de la menace que représentait la gare. Des bombes tombèrent aussi sur Mainvilliers, Rue de la République et Rue Emile-Zola.

Des wagons furent incendiés dans la gare de triage et l’incendie gagna en quelques minutes la totalité de l’usine « Rassant » qui fut entièrement détruite. La lutte contre l'incendie fut difficile car le précédent bombardement du 14 Juin avait endommagé l'alimentation en eau provenant de l'usine élévatrice des Trois-Ponts (Usine « Ozone »). Les pompiers ne disposaient que du seul réservoir de la gare (80 m3) et de camions citernes. Le feu a pu finalement être maîtrisé qu’à 23H00. L'incendie des wagons a été combattu par les pompiers allemands qui prenaient l'eau dans le réservoir de la place des Epars.

Les hangars des P.T.T et des Ponts et Chaussées furent détruits par le souffle. La Rue de Mainvilliers et la Gare de Tramways furent également endommagés. Certains cratères avaient 1,60 mètre de diamètre et 1,20 mètre de profondeur, d'autres 1,20 mètre de diamètre et 0,60 mètre de profondeur.

Les récits du résistant PICOURT confirment que le quartier de la gare devint inhabitable et bien trop dangereux à compter de cette date du 30 Juin 1944. Il dût quitter sa pharmacie située Avenue Jehan de Beauce pour se reloger à Barjouville.

Ce bombardement de la Gare de Chartres fut sans doute l'oeuvre des P-47 du 353rd FG.

Journal "La Dêpêche d'Eure-et-Loir du 02 Juillet 1944

 

06 Juillet 1944: Bombardement de Lucé à 13h15 par des B-25 Mitchel escortés par les Spitfire des 66, 331 et 332 Squadrons. Les bombes détruisirent les maisons situées au 77, 79, 124 et 132 Rue de la république.

Rapport de la Défense Passive de Chartres (source: AD28)

 

12 Juillet 1944: A 18H25, une formation de 30 appareils larguent environ 80/90 bombes de 250 livres qui tombent sur Lucé et vers le bas de Luisant, de la Cavée jusqu’aux baraquements de la Cité Bonichon. Il est fort probable que cette attaque soit celle des B-25 Mitchell du 98 Squadron visant un dépôt de carburant à Chartres, avec une altitude variant de 9.500 à 13.000 pieds.

Journal "La Dêpêche d'Eure-et-Loir du 14 Juillet 1944

 

16 Juillet 1944: Bombardement de Luisant et de Lucé par 17 bombardiers à haute altitude vers 20h00. 50 bombes de 250 livres, 9 tués, 10 blessés. Les baraquements de Lucé et la sous-station de transformation de Luisant sont pris pour cible et les bombes tombèrent aux Granges à Lucé et Aux Grand-Lucé. L’entreprise de vidange de M. Ménager fut détruite par les flammes. De nombreuses fermes et maisons furent atteintes. Six habitations s’écroulèrent et une dizaine furent fortement endommagées. La plupart des victimes habitaient Rue François Foreau à Lucé. Cinq ou six bombes déclarées non explosées sur la route entre Chartres et les Granges. Quelques bombes tombèrent aussi Rue de Légalité à Luisant.

 

25 Juillet 1944: Bombardement à haute altitude par des B-26 (répartis en six escadrilles de six appareils) aux Trois-Ponts, à Chartres, vers 19h30. Des bombes  tombèrent dans les jardins de l’hospice St-Brice, la plupart au bord de la rivière, d’autres à proximité des bâtiments qui furent endommagés. Aucun civil tués ou blessés n’est à déplorer.

 

31 Juillet 1944: Bombardement des "Trois-Ponts" à Chartres vers 12h30 par les B-26 du 391st BG qui visaient le pont ferroviaire de la voie « Chartres-Auneau » à la sortie de Chartres.

Journal "La Dêpêche d'Eure-et-Loir du 02 Août 1944

 

01 Août 1944: Bombardement du terrain d'aviation de Chartres et du viaduc des "Grands Prés" vers 14H30 puis 16H10 et 17H45 par des B-17 (dont ceux du 401st BG, du 91st BG et du 384th BG) et les B-26 du 397th BG. De nombreuses bombes tombèrent en centre ville (St-Chéron, Faubourg Guillaume, Rue d'Ablis, Place Billard, Place de la Poissonnerie, Rue d'Amilly, Rue du Bourgneuf, les Trois-Ponts et le quartier de la Roseraie). 25 tués, 20 blessés, 226 bombes, 90 engins incendiaires, 50 immeubles détruits, 80 inhabitables et 100 endommagés. Trois B-17 furent abattus par la DCA.

Journal "La Dêpêche d'Eure-et-Loir du 03 Août 1944

 

02 Août 1944: Bombardement de la gare de triage de Chartres à 17H30 par 38 A-20 Havoc du 410th BG qui avaient pour objectif un Pont ferroviaire à Mainvilliers. 5 vagues de 6 appareils et environ 180 bombes. Les bombes tombèrent sur l'Avenue de la République , Rue de la Mairie et Rue de Mainvilliers à Lucé. On dénombra deux morts, 17 blessés, 40 immeubles détruits , 30 inhabitables et 100 endommagés.

Journal "La Dêpêche d'Eure-et-Loir du 04 Août 1944

 

07 Août 1944: Bombardement de la gare de Chartres à 20H55 par des chasseurs-bombardiers en piqué. Les bombes tombèrent Avenue Jean de Beauce, Rue Nicole, Rue d'Amilly. Deux blessés et dommages importants.

 

Journal "La Dêpêche d'Eure-et-Loir du 09 Août 1944

 

09 Août 1944: Bombardement de la voie ferrée des Trois-Ponts de Chartres à 12H10 par 35 A-20 Havoc du 410th BG. 40 bombes, 5 tués, 17 blessés, 11 immeubles détruits, 7 inhabitables et 50 endommagés. Les bombes sont tombées Rue de Courville, Avenue d'Aligre, Rue du Moulin de la Barre, Rue d'Illiers, et dans le quartier des Trois-Ponts.

              

 


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