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Depuis sa création en 1996, l'Association FORCED LANDING a pour objectif d'honorer la mémoire de tous les aviateurs qui ont combattu (et souvent donné leur vie) durant la seconde guerre mondiale pour repousser l'occupant nazi et redonner à la France sa liberté. Notre travail se concentre sur le Département de l'Eure-et-Loir (28).
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LE RESEAU D'EVASION "PICOURT" | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Mr PICOURT, UN RESISTANT DE LA 1ère HEURE Mr Raymond PICOURT était un pharmacien installé au 15, Avenue Jehan de Beauce à Chartres en 1944 et, malgré lui, son nom fut mêlé à une triste histoire de trahison de la part de deux autres résistants. Voici cette histoire... Mr PICOURT naquit au Tréport en Octobre 1900 et s'établit à Chartres comme pharmacien en 1934. Il fut mobilisé en 1939 et 1940 contre l'invasion allemande et devint Lieutenant. Après la défaite française en Juin 1940, il fut démobilisé en Août 1940 et reprit son activité professionnelle. Patriote, Mr PICOURT décida de continuer son combat contre les Allemands mais, cette fois-ci, dans l'anonymat: il devint un agent secret de renseignement du Général de Gaulle (agent secret N°S RNX/1281), il intégra le réseau Gallia R.P.A. le 1er Mars 1943 puis le réseau Manipule le 15 Août 1943 et il finit par mettre en place un réseau d'évasion. En effet, il se chargea de trouver les aviateurs alliés tombés en Eure-et-Loir et de les guider jusqu'à Paris où d'autres membres se chargaient de rapatrier les aviateurs en Angleterre soit directement à partir des côtes normandes et Bretonnes soit à partir de Gilbraltar en traversant bien souvent les Pyrénées à Pied.
M. Raymond PICOURT (source William PICOURT)
LA MISE EN PLACE DE SON RESEAU D'EVASION Le premier aviateur qu'il aida fut le Sergent Timothee HAY (bombardier un Lancaster du 61 Squadron crashé à l'Est de Chartres (28) dans la nuit du 15 au 16 août 1943). Il fut caché 12 jours au sein de la famille PICOURT. Au même moment, il recueillit également un lieutenant américain, Léonard J. FINK, navigateur d'un B-24 du 384th BG, 486th BS abattu le 26 Juin 1943 dans la forêt de Rambouillet (78).
Parmi ses voisins, M. PICOURT connaissait une vieille dame de confiance dénommée TRENOY qu'il visitait tous les jours et, avec qui, il entretenait une amitié forte. Cette dame avait une unique fille de 38 ans, Mme Colette ORSINI. Raymond PICOURT se confia rapidement à Mme TRENOY, lui avouant la présence de deux aviateurs alliés cachés chez lui. Comme toutes bonnes vieilles dames, elle ne put s'empêcher d'en parler à sa fille qui découvrit l'activité clandestine de M. PICOURT. Mme ORSINI (une rousse qui sera appelée par les aviateurs "the red haired woman") proposa alors ses services à Mr PICOURT qui accepta. Cette dernière connaissait préalablement, M. Charles PORTE, un ancien commissaire de police chartrain qui avait travaillé contre les Allemands et qui avait dû se réfugier dans la clandestinité à Paris (sous le nom de pseudonyme "Henri") depuis Mai 1943. Fin Août 1943, M. Charles PORTE vint alors à Chartres chercher son premier aviateur (le Sergent Timothee HAY) et Mme ORSINI se chargea d'emmener en train à Paris le second aviateur, le Lieutenant Léonard J. FINK (matr. 07966510). Leurs évasions furent une grande réussite, les deux aviateurs alliés regagnèrent la Grande-Bretagne, via les Pyrénées, Barcelone, Madrid puis Gibraltar (le 03 Novembre pour le Lt FINK et le 06 Novembre pour le Sergent HAY). Les prémices d'un nouveau réseau d'évasion venaient de voir le jour.
Une longue période s'écoula sans aviateur à secourir en Eure-et-Loir jusqu'au 07 Janvier 1944 où six aviateurs survécurent au crash de leur B-24 (du 389th BG, 565th BS) à Fains-la-Folie (28), près d'Orgères-en-Beauce. Il s'agissait des Lt Robert H. HIRSCH, Duane C. STRAYER, Francis J. TACKRAY, les sergents Relius E. NOBLES, Edward J. GILBERT et William J. DONLEY. Colette ORSINI est alors introuvable à ce moment et Claude PORTE venait d'être dénoncé et arrêté par la gestapo le 28 Décembre 1943 dans le sous-sol de la Brasserie Le Zimmer à Paris (Place Châtelet) alors qu'il projetait un attentat contre la gestapo (Rue Lariston). Raymond PICOURT emmena alors personnellement les six aviateurs à Paris qui furent pris en charge et orientés vers Gilbraltar. Malheureusement, le groupe fut pris dans une avalanche lors de la traversée des Pyrénées le 29 Février 1944 et le Lt Francis TACKRAY trouva la mort ainsi que quatre civils français (dont le guide). Sans guide, le reste du groupe rebroussa chemin et fut finalement capturé par les troupes allemandes.
Quelques temps après, vers fin Février 1944, deux nouveaux aviateurs américains abattus le 11 Janvier 1944 à (Lt Ivan E. GLAZE et Sgt Warren COLE, navigateur et mitrailleur du B-24 n° 42-30782 du 306th BG, 368th BS) arrivèrent de Hollande, via un réseau d'évasion belge, pour gagner Gilbraltar. M. PICOURT les cacha durant un mois à Chartres puis ils furent envoyés, via Limoges, à Toulouse par l'intermédiaire d'un autre résistant, M. LECLERC, employé des chemins de fer à Orléans. Le Lt GLAZE et le Sgt COLE rentrèrent avec succès en Angleterre le 28 Juin 1944.
LE NOUVEAU RESEAU D'EVASION Le 25 Avril 1944, M. PICOURT reçut un nouvel équipage arrivé par le train de Paris et accompagné de M. Ernest CHRETIEN (qui les avait pris en charge depuis la ville d'Arras). Les aviateurs étaient le Lt Jesse HAMBY, le Sgt Simon COHEN et le Sgt John A. DUTKA et appartenaient au B-24 n°41-28763 du 389th BG, 564th BS abattu le 1er Avril 1944 près d'Arras (62). En raison du manque de nourriture, M. PICOURT décida de séparer le groupe: Les Sgt John DUTKA et Sgt Simon COHEN furent emmenés à la ferme de la famille FOREAU au 7, Rue de Poiffonds à Lucé (28) et le Lt HAMBY demeura avec M. PICOURT.
Entre temps, début Mai 1944, M. PICOURT fut sollicité pour porter assistance également à un autre aviateur, le Major Walker M. MAHURIN du 56th FG, 63rd FS abattu le 27 Mars 1944 à Boisville-la-Saint-Père (28). De Voves, il fut caché à Orgères puis réorienté vers la résistance locale de Pithiviers où un avion Lysander de la RAF viendra le chercher avec succès dans la nuit du 6 au 7 Mai 1944. Ce dernier était, semble t'il, informé du projet de débarquement sur les côtes normandes et il était impératif qu'il ne finisse pas entre les mains de l'ennemi.
Impatient, le Lt HAMBY décida de partir seul de chez M. PICOURT en vélo le 10 Mai , sans aide, ce qui souleva de grandes inquiétudes pour la sécurité du réseau de M. PICOURT. Les autres demeurèrent cachés 15 jours dans la ferme FOREAU mais ils étaient impatients et devenaient difficiles à gérer, menaçant de partir avec ou sans guide. Finalement, le 19 Mai, M. PICOURT et son fils (Jean-Claude) les emmenèrent à Orléans en bicyclette chez M. LECLERC, un employé de la SNCF où ils restèrent cachés jusqu'au 29 Mai. Malheureusement, la maison de Mr LECLERC où étaient cachés les deux aviateurs américains fut partiellement bombardée et Mr LECLERC ne put plus cacher les évadés alliés. Le 29 Mai, les deux aviateurs prirent le train pour Vierzon et furent à Toulouse dès le lendemain. Après de nombreux rebondissements survenus dans le Sud Ouest français, ils réussissent à gagner l'Espagne le 7 Août 1944, puis Gibraltar le 13 Août et enfin l'Angleterre le 15 Septembre 1944.
Très certainement après le 20 Mai, M. PICOURT fut sollicité par M. Raymond VAUVILLIERS (boucher à Saint-Piat) pour prendre en charge un nouvel aviateur, le Lt James E. FIELDS, pilote du P-47 N° 42-75213 du 56th FG, 62th FS tombé le 27 Mars 1944 à Ecrosnes). Faute d'intermédiaires, il dut alors cacher le pilote américain chez lui durant un mois. Ce dernier appartenait à la même escadrille que celle du Major Mahurin qui fut abattu lors de la même mission.
Mme TRENOY, la voisine, décéda (de vieillesse) et Mme ORSINI vient quelques temps avec son mari s'occuper du "BUFFET HOTEL" de la gare de Chartres. M. PICOURT n'eut pas d'autres choix que de demander l'aide de Mme ORSINI, M. PORTE ayant arrêté par la Gestapo. Il fallait désormais trouver une nouvelle filière d'évasion. M. PICOURT et Mme ORSINI allèrent ensemble à Paris rencontrer un couple d'instituteurs spécialisés dans les évasions par les Pyrénées (Réseau Comète). Par ces gens, Mme ORSINI fit la connaissance d'un ingénieur appelé "Henry" qui travaillait Rue de Madrid à Paris.
LA TRAHISON... Le 20 Mai 1944, M. HENRY et M. SOGUET furent arrêtés à leur tour dans leur bureau au 7, Rue de Madrid à Paris par deux agents de la Gestapo. Le nom de Mme ORSINI fut découvert dans le carnet du résistant qui fit des révélations complètes donnant tous les détails. Il fut remis en liberté sous réserve qu'il permette à un agent double d'infiltrer le Réseau PICOURT en le présentant à Mme ORSINI comme étant un membre actif d'un réseau d'évasion. Ce redoutable agent double était Jean-Jacques DESOUBRI qui réussit à infiltrer et éliminer le Réseau Comète quelques mois auparavant. Ainsi, par l'intermédiaire d' "HENRY", Mme ORSINI fit la connaissance inopportune d'un certain "JEAN-JACQUES", âgé de 28 ans, qui avait un accent belge. Pensant avoir mise en place un nouveau réseau d'évasion, Mme ORSINI vint à Chartres afin de présenter à M. PICOURT le fameux "Jean-Jacques" qui semblait être la solution à l'évacuation des aviateurs alliés tombés en Eure-et-Loir. Afin de capter la confiance du chef de réseau et détourner son attention, "Jean-Jacques" ajouta "je suis venu avec un de mes camarades, il est parti en vélo à Dammarie prendre possession de deux aviateurs". Le lendemain matin, M. PICOURT confia ses deux premiers aviateurs à "Jean-Jacques". M. PICOURT alla préalablement chercher le Lt James LAING caché chez M. et Mme LEMOUNIER (Rue du Soleil d'Or à Chartres) et son agent DALBAS (6, Rue de Patay à Chartres) ramena le Lt Lee JOHNSON directement à la pharmacie. Après un court moment, les deux aviateurs furent emmenés par M. DALBAS au train à destination de Paris. Sur le quai, il y avait bien Jean-Jacques et Mme ORSINI, mais sans le second agent de M. DESOUBRI et sans les deux aviateurs de Dammarie... Jean-Jacques aurait précisé que les deux aviateurs n'avaient pas été retrouvés. Immédiatement, "Jean-Jacques" et Mme ORSINI vinrent régulièrement de Paris à Chartres en voiture pour prendre en charge les aviateurs recueillis par le réseau Picourt dans l'Eure-et-Loir. Raymond PICOURT ne connaissait pas bien cet homme mais, compte tenu de son efficacité (apparente), il lui présenta peu à peu les résistants de son réseau, à savoir M. VAUVILLIERS (boucher à Saint-Piat), Melle Denise FOREAU (son employée à la pharmacie), M. et Mme LECUREUR (agriculteur à Orgères) ainsi que d'autres. Ainsi, une cinquantaine d'aviateurs furent remis à Jean-Jacques et à Mme ORSINI durant les mois de Juin et Juillet 1944 afin qu'ils soient acheminés sur Paris pour regagner l'Angleterre, via l'Espagne et Gilbraltar. Le 30 Juin 1944, la maison de M. PICOURT fut bombardée par les alliés en raison de sa proximité avec la gare de Chartres et il se relogea à Barjouville. Le 4 Juillet, Jean-Jacques et Mme ORSINI vinrent chercher M. PICOURT à Barjouville afin de récupérer des aviateurs américains à Orgères-en-Beauce et revinrent à Barjouville le 9 Juillet pour uniquement venir "à la pêche aux nouvelles". Au début du mois de Juillet 1944, Mme ORSINI quitta son mari pour retourner à Paris. Il était évident que "JEAN-JACQUES" était devenu son amant, entre temps... Toutefois, le mari de Mme ORSINI était un homme jaloux et suspicieux, ce qui souleva de nouvelles inquiétudes au sein du réseau "PICOURT". Le 24 Juillet 1944, Jean-Jacques vint seul chercher des aviateurs en voiture à Barjouville mais il parut découragé et justifia l'absence de Mme ORSINI précisant qu'elle était victime d'une grave crise d'appendicite et que la Gestapo avait arrêté 17 membres du réseau d'évasion. Ce fut la dernière fois que M. PICOURT vit Jean-Jacques. Nous savons qu'en réalité, Mme ORSINI n'était pas malade mais gravement blessée après que Jean-Jacques lui ait tiré dessus à coup de révolver. Semble t'il, fin Juillet 1944, Mme ORSINI assista à une arrestation d'un résistant du Réseau HUNTER (Guy MOREAU) par la Gestapo en présence de Jean-Jacques DESOUBRI et elle comprit que ce dernier était un agent double qui livrait les aviateurs et des noms de résistants à l'ennemi. Elle tenta de s'enfuir mais son compagnon l'empêcha en lui tirant dessus. Elle fut ensuite hospitalisée dans une clinique de Neuilly jusqu'à la libération. En début août 44, un bruit courut que M. PICOURT était soupçonné par M. COURT, chef de la milice d'Eure-et-Loir et il quitta Barjouville pour se cacher chez un ami à Villebon. Il apprit que quatre aviateurs l'attendaient à Orgères-en-Beauce. Il alla les chercher et les ramena à Villebon. Ces aviateurs étaient le Commandant J. MacDONALD, William CALDERWOOD, Alexander BALFOUR et Bernard JUSTASON. M. PICOURT et ses quatre aviateurs restèrent à Villebon jusqu'à la libération de la région pour les troupes terrestres américaines. Lors de l'absence de M. PICOURT à Barjouville (caché à Villebon), Jean-Jacques se manifesta une dernière fois auprès de Mme PICOURT, le 8 Août 1944. Connaissant Jean-Jacques comme étant un résistant efficace, Mme PICOURT précisa qu'un aviateur américain était caché à Chartres (le Sgt James BOZARTH) et qu'il fallait aller le récupérer. Mme PICOURT demanda également que les aviateurs de Villebon soit emmenés mais Jean-Jacques répliqua qu'il était inutile de récupérer ces aviateurs car les forces américaines allaient bientôt libérés la région. Jean-Jacques fut vu une dernière fois par Mme Veauvilliers à Saint-Piat le 10 Août dans sa voiture avec 4 homme "au regard méchant". De toute évidence, le dénommé "Jean-Jacques" craignait l'arrivée des troupes américaines et la disparition de Mme ORSINI sembla curieuse.
L'APRES-GUERRE Comme bien souvent, l'après-guerre fut synonyme de "règlement de compte" et l'épuration fit son oeuvre. Lors de la libération du camp allemand de BUCHENWALD, des aviateurs alliés furent libérés et racontèrent leur histoire aux autorités. Très vite, il fut rendu public que deux membres du réseau PICOURT avaient délibérément livré environ 50 aviateurs alliés à la Gestapo à Paris. Une enquête fut menée et la vérité éclata: Un certain "Jean-Jacques" et une femme aux cheveux rouges (Mme ORSINI) étaient les traites du réseau d'évasion PICOURT. Ces derniers se voyaient remettre à Chartres, en toute confiance, les aviateurs qu'il fallait remettre à d'autres résistants à Paris afin de les guider ensuite vers l'Espagne. Au lieu de cela, les deux compères partaient bien pour Paris avec leurs "passagers" mais les remettaient immédiatement à la Gestapo. En raison de la guerre, le chef du Réseau PICOURT ne sut jamais si les aviateurs arrivaient bien à destination, ce qui ne souleva donc aucun soupçon. Le fameux Jean-Jacques, de son vrai nom "Jean-Jacques DESOUBRI" était un électricien belge habitant à la frontière France/Belgique, près de Tourcoing, fils illégitime d'un médecin. Il rejoignit le réseau d'évasion "COMET" en Avril 1943 comme guide sur la ligne Bruxelle-Paris et offrit immédiatement ses services à la Gestapo comme informateur. Immédiatement, le réseau COMETE fut démantelé. Formellement identifié après la libération, on estima qu'il livra environ 150 aviateurs à la Gestapo (dont une cinquantaine provenant d'Eure-et-Loir).
Jean-Jacques DESOUBRI (Source: William Picourt)
Finalement, Jean-Jacques DESOUBRI fut capturé par les autorités américaines en Allemagne (à Augsbourg) en 10 Mars 1947 et remis à la justice française pour être jugé en Juillet 1949. Condamné à mort, il sera fusillé dans les fossés du Fort de Montrouge (près de Paris) le 20 Décembre 1949 à 08H34. Ses dernières paroles seront: "Heil Hitler!". Pour ce qui est du traitement de Mme ORSINI, elle sera jugée par la justice française en Mai 1946 et sera acquittée, faute de preuves... .Traître ou pas traître? Nul ne le sait... M. Raymond PICOURT fut totalement blanchi dès le début de l'enquête et il fut décoré de la Croix de Guerre le 12 Décembre 1946 par le Ministère des Armées.
LES NOMS DES AVIATEURS DU RESEAU PICOURT
L'APRES GUERRE Juste après la guerre, Raymond PICOURT poursuivit son action, cette fois-ci, en renseignant dans la mesure du possible les familles alliées à la recherche de leurs proches disparus en Eure-et-Loir. William PICOURT, fils adoptif de Raymond PICOURT, découvrit en 2018 qu'il était le fils d'un soldat américain basé en Allemagne en 1945/1946. En 2019, il publia un livre relatant sa petite enfance et son histoire familiale.
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Dernière mise à jour:
03/02/2024 |
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